Autrice, mannequin et gérante de boutique, Cyrene nous livre une interview des plus royales sur la création. Découvrez les dessous de Call me Queen.
De sa marque en passant par son parcours personnel, Cyrene nous plonge dans l’envers du décor. Nous espérons que comme nous, vous trouverez de l’inspiration et découvrirez une personnalité attachante.
Salut Queen ! Tu es passée du mannequinat à l’écriture et gères aujourd’hui une boutique pour proposer à tes fans des produits autour de tes livres. Comment as-tu réussi tout ça ?
Cela fait près de 8 ans que je travaille comme mannequin. On ne me voit pas seulement dans les défilés de mode ou les magazines, mais aussi en tant que directrice de la création pour des photo-shootings, responsable de production de défilés et événements, en tant que coach dans le mannequinat. J’aime travailler devant et derrière la caméra. Alors j’utilise mes compétences pour les deux côtés. Et aussi pour gérer ma propre boutique et commercialiser mes livres.
« Call me Queen » ne fait pas seulement référence à mon apparence physique. Je me vois plutôt comme une reine, ça fait partie de mon caractère. Par exemple, je n’aime pas être limitée dans mon travail ou ma vie, et je préfère prendre mes propres décisions. Ce n’est que de cette manière que je peux me développer et m’épanouir en tant qu’artiste et entrepreneuse.
Quelle part de toi se retrouve dans ta boutique ?
Mon monde littéraire côtoie généralement mon monde de la mode. Grâce à la boutique en ligne, je peux combler le fossé entre les deux mondes et créer un univers cohérent. C’est là que mon amour pour la mode et mes livres se rencontrent sur t-shirts, sweats ou mugs. En outre, avec mon Spreadshop, j’ai également trouvé un bon moyen d’augmenter ma portée et de rendre mon univers plus tangible.
Parle-nous de tes livres et de tes expériences en tant qu’autrice. Qu’est-ce qui t’inspire ?
Mon premier roman « Call Me Queen » a été publié en janvier 2017. Depuis, j’ai écrit « A Goddess Dreams » et publié trois recueils de poésie : « Indigo », « Blush » et « Onyx ». J’aime les livres et l’écriture. Chaque personne a une histoire passionnante à raconter. Par contre, chaque individu décide par quel moyen il veut raconter cette histoire. Dans mon travail de création, je donne vie à des histoires non seulement sous forme de livres, mais aussi de pièces de théâtre et de spectacles avec de la poésie lyrique.
J’ai vécu de merveilleuses expériences en tant qu’écrivaine. J’aime avoir des nouvelles de mes lecteurs ou leur parler lors des séances de dédicaces et autres événements. Ils m’envoient des messages, des photos avec les livres et d’autres belles choses. Les réactions vis-à-vis de ce que je fais ont toujours été positives et je suis reconnaissante de pouvoir partager ce que je fais avec tant de personnes.
Quant à l’inspiration, c’est la vie qui inspire mon travail. Mes romans sont de la littérature féminine contemporaine. Je raconte des histoires que nous avons nous-mêmes entendues ou vécues. J’écris aussi sur ce qui n’est pas dit et parfois dissimulé. J’écris des histoires racontant des situations vues de la perspective des femmes de tout âge, ce qui les rend accessibles au plus grand nombre. Même si les personnages principaux sont des femmes, j’ai aussi beaucoup de lecteurs qui aiment lire mes livres pour des raisons personnelles et peuvent s’identifier à eux. Quand il s’agit de recueils de poésie, c’est toute ma vérité. Chaque livre représente une partie différente de moi. « Indigo » est ma profondeur. Le livre est plein de sujets éclectiques et divers qui me définissent. Quant à « Blush », c’est mon cœur. Il erre à travers les zones noires, blanches et grises qui composent l’esprit. Et enfin « Onyx » est mon obscurité qui trouve sa lumière sous la forme d’un livre. Tous mes recueils de poésie portent un titre faisant référence à des pierres précieuses ou des couleurs. Cela m’aide ainsi à nommer et à organiser mes pensées en fonction de mes sentiments.
Du roman « Call Me Queen » à ta boutique, comment cela s’est passé ?
« Call Me Queen » est plus que le titre de premier livre. Mon nom Cyrène signifie « reine ». « Call Me Queen », c’est essentiellement moi. À partir du livre, j’ai écrit et mis en scène un one-woman-show que j’ai joué moi-même. Puis j’ai ouvert une boutique en ligne. Il était évident pour moi de la nommer « Call Me Queen » car elle me représente non seulement comme marque mais aussi comme personne.
Quelles sont tes étapes pour créer des designs ?
Les designs de mes produits sont directement issus de mes livres. Chaque design est créé par moi-même et reflète les livres et la marque. J’ai pratiquement transféré les couleurs et les polices, le contenu et la couverture du livre sur les vêtements. Je vends des produits pour hommes et femmes de différentes tailles et j’ai activé l’option de personnalisation.
Pourquoi as-tu choisi Spreadshop comme plateforme ?
J’ai choisi Spreadshop pour plusieurs raisons. La mise en place de ma boutique en ligne a été super facile. Avoir une boutique qui fonctionne bien est super pratique pour moi mais aussi pour les clients. Je reçois les mises à jour en temps réel, ce qui me permet de suivre facilement l’évolution. L’importation de designs est très facile et les clients aiment beaucoup le choix des produits. La livraison dans le monde entier est bien sûr un atout, tout comme l’option cadeau. Je trouve la date de versement de mes gains tout à fait compréhensible. Si je le souhaite, je peux même recevoir par e-mail une notification à chaque vente. Je peux également consulter mes statistiques de vente sur le site.
Nous sommes heureux que notre système de boutique te plaise ! Mais continuons de parler d’art. Est-ce que la créativité et l’activisme se chevauchent pour toi ? Ou pour le formuler autrement, utilises-tu tes créations comme plateforme pour apporter des changements sociaux ?
La créativité et l’activisme se combinent là où l’esprit créatif y met son énergie. Depuis de nombreuses décennies, l’art tente de mettre l’accent sur des problèmes sociaux, que ce soit dans la peinture, la littérature, la musique ou la poésie. Dans « A Goddess Dreams », la protagoniste, Constance est atteinte endométriose. Plus de 176 millions de femmes dans le monde sont touchées par cette maladie comme moi. Il était important pour moi d’informer mes lecteurs sur le sujet. En moyenne, il faut plus de huit ans à certaines femmes pour déceler une endométriose. Cela représente huit longues années sans traitement et sans savoir comment traiter la maladie. Mon histoire aide les femmes et les transgenres à catégoriser leur propre état de santé.
Les réseaux sociaux ont offert aux marques un outil direct pour communiquer leur militantisme et leurs préoccupations dans le monde entier. Sur Internet, chacun a désormais sa propre voix. Il est ainsi beaucoup plus facile pour les marques de se montrer solidaires des préoccupations de certaines communautés. Je pense qu’en tant que créatrice, je devrais faire de même. Ce qui concerne certaines personnes, devrait aussi nous concerner. Je n’aime pas la mentalité du « nous contre le reste du monde ».
Ça, c’est bien dit !
Comme de coutume, nous demandons aux gérants de donner des conseils à ceux qui aimeraient lancer leur marque. Quels conseils leur donnerais-tu ?
Je leur dirais que la première chose dont ils ont besoin, c’est d’une idée. La marque peut aussi simplement être soi-même. Mais il ne faut pas oublier de se demander quel service ou quels produits on souhaite proposer et ce qui nous motive. Il faut avoir une vision. On peut ensuite réfléchir à la manière dont on veut se présenter et présenter ses produits ou services. Tout cela demande du temps. Il faut être aussi créatif que possible et apprendre à connaître le domaine dans lequel on aimerait évoluer. Il faut rechercher à quel segment de marché on peut ajouter sa contribution. Passez plus de temps à travailler qu’à parler de votre travail. Vous rencontrerez toujours des gens qui ne voudront pas vous soutenir. Mais c’est votre rêve, pas celui d’un autre. Concentrez-vous sur vos objectifs et soyez conscient que tous les jours ne seront pas faciles et couronnés de succès. Il faut persévérer parce que ça en vaut vraiment la peine.
Merci Cyrene pour ces paroles motivantes ! Cela nous fait plaisir de vous compter parmi nos gérantes de boutique, Bonne continuation !
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